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Le blog de Raphaël Schärer, eunuque du Roi
27 septembre 2005

Who's who?

etre290jv

La haine utilise

la relation humaine patriarcale,

toutes les relations humaines patriarcales en faisant croire que c’est de la religion pour diviser les peuples et les dresser les uns contre les autres en tenant le discours hypocrite de la fraternité universelle.

La malveillance aime l’opposé de la foi, de la religion : la haine ancestrale, pour enchaîner les hommes, sous prétexte de les émanciper.

Alors que la religion, pour moi, est une relation directe avec Dieu.

L’agressivité se part de gavage d'idées préconçues au lieu de vouloir encourager le peuple.

La gale relève et aime les zélateurs, les prophètes, les prosélytes, les prédicants et les prédicateurs car elle leur fait croire qu’ils sont les seuls porteurs de la Vérité.

La désobligeance adore les condamnations et mortifie, excommunie, prêche carnages sur carnages, massacres sur massacres, dragonnades sur dragonnades, psychoses sur névroses, névroses sur psychoses.

L’Hadès use les peuples après coup, d'une facile absolution et fait en sorte de se laver de ses crimes et de ses viols sur les minorités et les femmes.

La rouille fait tuer des missionnaires, bottés ou non, et les encourage, par le cimetière ou par la croix, d’anéantir des civilisations entières au nom de leur croyance obscures et de priver l'humanité, de connaissances sacrifiées à jamais.

Le système immémorial patriarcal fait en sorte que les femmes et les minorités croient et mettent en application le savoir cultuel de la désinformation et du ratatinage neuronal.

Bélial adore les dignitaires ecclésiastiques et incite toutes bannières, druides, bonzes, ayatollahs, chamans, pasteurs, curés, gourous, marabouts, prélats revêtus de la pourpre cardinalice ou d'autres oripeaux,à la haine.

Les excréments sont fous de quelques petits dieux et ensanglantent les mémoires, remplissent les ergastules, allument les bûchers, tourmentent les esprits éclairés des astronomes comme les scientifiques, les poètes, les artistes, les philosophes qui ne cherchent, en tâtonnant, qu'à améliorer le sort de leurs frères humains et leurs prescrits des drogues médicales tels que les neuroleptiques qui aboutissent parfois à une toxicomanie.                                                                                             

L’ignorance aime les intégristes de tout horizons et de toute bannière, car ils ont nié que la terre tournait, et puis, d'avoir empêché le monde de tourner rond.

La peur adore la Politique, la technologie et le commerce mondialiste des ministres religieux car ils maintiennent leurs ouailles dans les ténèbres épaisses de l'invalidité, sous couvert de divulguer la lumière Divine, par LEURS vérités.

La maladie accroît le sentiment d’insécurité par l’intermédiaire des valeurs qu'elle professe.

La mort encourage les faux prêtres à bénir les armes des soldats, de laisser graver leurs devises sur les lames des tortionnaires SS, des yatagans, des moudjahiddins, des fous d’Alquaïda, des machettes du Rwanda aux kriss du Sri Lanka, des bombes de Belfast aux roquettes de Sarajevo, des baraquements des chambres à gaz d’Auschwitz ou graver sur ma boîte aux lettres avec comme inscription « GAY JEW ».

La saloperie aime ces petits hommes car ils se torchent avec le sixième commandement de l'Éternel, que beaucoup prétendent représenter.

La déjection donne à manger aux chiens et aux porcs, qui bernent l'opinion publique en invoquant la sainteté de certaines guerres, pour justifier l'asservissement, le meurtre et le génocide, depuis les croisades chrétiennes, jusqu'aux djihads islamiques, et ainsi de contribuer à répandre le sang des femmes et des hommes.

La paresse paie les aumôniers militaires pour qu’ils perpétuent la sinistre collusion du sabre et du goupillon et cautionnent l'oeuvre alarmante des baroudeurs.

La souillure raffole des théologiens car ils pérennisent des histoires à dormir debout, et prennent les enfants de Dieu pour des canards sauvages.

La douleur est amie avec les monastiques car elle avance à visage masqué afin de mieux opprimer les nations et semer la mort au nom de la vie éternelle et la haine au nom de l'amour.

Le tartre déjeune avec la gale car elle aime confondre le péché et le plaisir.

La saleté dîne avec les prélats de bénitier car ils imposent leurs conceptions d'éducation familiale, alors qu'ils n'ont ni épouse ni enfants déclarés. 

L’infamie incite les faux dévots de toutes les confessions, de toutes croyances, de toutes superstitions, à reléguer la femme et les homosexuels au rang d'une créature fautive, imparfaite, impure, car notre holocauste est à jamais marqué par notre souillure originelle.

La rage vit dans le Shéol et considère la femme et les minorités comme un/des être/s inférieur/s et domestique/s auquel/s elle interdit la liberté de vivre sans l'autorité écrasante de son maître, le mal.

L’impatience bande pour le viol qui lapide, qui éventre ou qui égorge selon l'anathème du jour, et qui enferme dans un couvent, ou dans quelque gynécée pour vestales, les âmes.

L’abjection recherche les bigots pour qu’ils mettent en avant un conservatisme ridicule et une tartuferie qui n’est plus à démontrer, une fausse compassion et une charité qui, tout compte fait, ne réconforte qu’eux-mêmes.

Raphaël SCHÄRER

                                                                                                                                                                                                                                          

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Commentaires
E
félicitations pour votre prose et sincérité. e.c
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