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Le blog de Raphaël Schärer, eunuque du Roi

10 janvier 2006

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10 janvier 2006

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10 janvier 2006

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10 janvier 2006

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29 septembre 2005

Le passage

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Tes yeux couleur saphir investissent mon opacité

Ton regard meurt sur mon aurore et ne change pas

Ton or est à moi, il discerne, il badine

Tes cils de diamants surprennent ma genèse

Iris bleutée parcourant ma nuit

Tes visions s’endiguent sur l’amplitude de mes galaxies

Ta chantignole est le soutien de mon armature

Tes lèvres d'écume apostrophent mon enchantement

Ta vigilance franchis ton infini et ne s’arrête pas

Ton olfaction m'apprend ton parfum d'iode

Ta moelle est à moi

Ton cœur  joins mon âme, mes larmes sont à toi

Raphaël SCHÄRER 

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29 septembre 2005

La sérénité de la mer

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Un peu plus haut un peu plus loin

Je veux aller un peu plus loin

Je veux voir comment c’est là haut

Je n’irai pas plus loin qu’il ne le faut

Garde mon bras et tiens ma main

Un peu plus haut un peu plus loin

Encore un pas encore un saut

Une tempête de droite et un ruisseau

Je veux aller encore plus loin

Laisse mon bras et tiens ma main

Encore un saut et je suis là, là haut

C’est beau, c’est beau

Prend garde j’ai laissé plusieurs mains

Attends moi là bas, je reviens

Encore un pas un petit pas

La mer à gauche plus petite que ça

Si tu voyais le monde au fond là bas

Mais tu ne le vois pas

Un peu plus loin, un peu moins seul

Je ne veux pas être loin, tout seul

Viens voir ici comme on est bien quand on est haut

Un peu plus haut, un peu plus fort encore un saut

Comme on est bien un peu plus haut un peu plus loin

Je ne peux plus te tenir la main

                                                                          Raphaël SCHÄRER

                                                                                 

29 septembre 2005

La laideur

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Pourquoi me prives-tu de la splendeur qui est en moi irradiant mon coeur?

Pourquoi ne suis-je pas une éternité pour contempler d’en haut ton monde froid qui se leurre, se distorde et se meurt ?

Je n’ai bientôt plus la puissance de me gouverner et d’ouïr, je n’ai plus l’envie d’accompagner, d’écouter, ni de supporter. L’animosité en toi n’écoute plus le printemps, ton renouveau lui-même est hiver.

L’antagonisme, les contraires se heurtent et s’emmêlent jusqu’à l’agonie de tes sens, de ton âme perdue, de ton cœur arraché. Amère agonie, lente douleur, je ne puis oublier tant de leurres.

Qui es-tu, toi le squale de la nuit, la terreur de ma vie? Òte toi de moi, poisson déconfit, rouille de l’enfer. Meure et agonise à jamais toi que je déteste, grille dans la géhenne et n’en remonte plus.

Pourquoi me prives-tu des étoiles, de l’encens et de mire ? Pourquoi ne me couvres-tu point de gemmes, de tendresse et d’amour ? Ne suis-je pas à ta hauteur pour que tu puisses m’apprécier ? Je ne suis bientôt plus, je n’ai jamais été car tu m'as toujours oublié.

J’hurle encore et encore toujours plus fort mon désespoir vers toi, je n’en peux plus, je ne vois plus. Je n’existe plus et ne suis que plancton. Amère vie qui se transforme en mort, déchéance et ignominie sont ma destinée, je suis perdu.

Tu me harcèles, sans cesse et toujours, part, fuis, tu es perdant.

Raphaël SCHÄRER 

29 septembre 2005

La beauté

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Enfin,  plus que tout, même ta peine, tes dégoûts

Enfin, de la houle à l’aurore, aimer ton essence, rêver de ton corps

Lorsque tout est pulsion, que le bleu est présent

Enfin, définitivement plus que tout, anémones et mérous

Lorsque tout est mystère , corail et galères

Enfin, finalement plus que tout, te regarder et t’aimer

Lorsque tout est colère, tu es le défi de la mer

Lorsque tout devient clair, que tu as tant d’Amour à faire

Raphaël SCHÄRER

29 septembre 2005

Ecoute ma peur

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Ecoute ma peur d’aimer, de recevoir…

Ce grimoire de l’été

Anisé, caviar et pouvoir

Arrives-tu à me voir, à m’estimer ?

Considéré dans ce noir

Que ce dernier ne prend pas de N singulier ?

Ecoute ma joie d’honorer, de percevoir…

Ce galimatias adoré enfanté par Renoir

Alizés, champagne rosé et avoir

Surgis-tu de l’espoir pour m’examiner ?

Contemplé ton miroir

Entrevoir ton compte bancaire off-schoré ?

Ecoute mes pleurs bleutés de soir…

Smoking - jeans D.G porté sans réel vouloir

Zéphyr balancé en dodelinant une balançoire

Ressens-tu ce soir la liberté ?

Considéré avec savoir

Que percevoir c’est adoré !

Raphaël SCHÄRER

29 septembre 2005

Lente agonie

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Brûle incube qui hante mon être

Carbonise par ma destinée et répand ton esprit 
Par cet acte, j'accomplis le rite du passé
Par cette lumière, je féconde le véniel et j'éteins ma lanterne

Par cette clarté,  tu extermines l’exhalaison de ma vie 
Brûle démon ! Pourfendeur de psychés
Voilà bien trop d'années que tu gouvernes mon moi
Que tu assujettis mon âme, que tu imprimes ta voix sur ma voie

Tu dérives dans le flot filandreux de la mystification

Les cendres de mes flots, mais trop tard

Te rejoindre et me sauver du gouffre

Marauder à ton soutien pour que tu modères ta randonnée
Ruine d'eau bouillonnante et troublée, tu bouffis de bestialité

Tu boursoufles ta circonvolution pour inhaler mon cadavre
Altérable lumignon dégoulinant d’encaustique

Tu t'introduis dans l'igue et tu me frappes

Je dispose, considéré de dermes inanimés

Ma couenne grillée, mendie d'une fraction de mon trépas chariot

Je garde invectivé à la Lune pour que tu m'ornementes de nageoires

J'ai procuré ma dynastie pour que mes auriculaires se palment

Ton souffle soufré embrase les ramures de mon baliveau
Subséquemment, j'ai plonger dans le grand maelström
Sombre velouté empesté d’algues à la saveur herculéenne
Délabre glacé aux reflets d’inlandsis

Inlassablement plus reculé, je schlitte

Sectionnant les concaves dans une lente lamentation
L’onde se diffuse, si leste et si endiablée

Elle se choque aux rochers, rebondit dans mon crâne et trébuche sur ma passion

Ma prière se taillade dans l’abîme de tes restes brisés
Mon cadavre purifié par la flore subaquatique me badine d’un visage amer et affligé
Mon cintrage supplicié est le citron de ma rencontre entre ce vulnérable esquif et ce bout de récif

Je détiens la prière pour mon incube

Pour qu'il me fasse pousser des élytres

Céleste perle abîmée dans un ornement d'invectives

Tu mutes écœurant et ta nitescence s'enfuit
J'ai convaincu de contenir la réjouissance

Tu enjolives des ténébreuses éloquences sur mes lèvres

Tu aères mes songes sans sommeil
Parure nacrée, écrin du passé aux reflets lactescents

Raphaël SCHÄRER

27 septembre 2005

Who's who?

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La haine utilise

la relation humaine patriarcale,

toutes les relations humaines patriarcales en faisant croire que c’est de la religion pour diviser les peuples et les dresser les uns contre les autres en tenant le discours hypocrite de la fraternité universelle.

La malveillance aime l’opposé de la foi, de la religion : la haine ancestrale, pour enchaîner les hommes, sous prétexte de les émanciper.

Alors que la religion, pour moi, est une relation directe avec Dieu.

L’agressivité se part de gavage d'idées préconçues au lieu de vouloir encourager le peuple.

La gale relève et aime les zélateurs, les prophètes, les prosélytes, les prédicants et les prédicateurs car elle leur fait croire qu’ils sont les seuls porteurs de la Vérité.

La désobligeance adore les condamnations et mortifie, excommunie, prêche carnages sur carnages, massacres sur massacres, dragonnades sur dragonnades, psychoses sur névroses, névroses sur psychoses.

L’Hadès use les peuples après coup, d'une facile absolution et fait en sorte de se laver de ses crimes et de ses viols sur les minorités et les femmes.

La rouille fait tuer des missionnaires, bottés ou non, et les encourage, par le cimetière ou par la croix, d’anéantir des civilisations entières au nom de leur croyance obscures et de priver l'humanité, de connaissances sacrifiées à jamais.

Le système immémorial patriarcal fait en sorte que les femmes et les minorités croient et mettent en application le savoir cultuel de la désinformation et du ratatinage neuronal.

Bélial adore les dignitaires ecclésiastiques et incite toutes bannières, druides, bonzes, ayatollahs, chamans, pasteurs, curés, gourous, marabouts, prélats revêtus de la pourpre cardinalice ou d'autres oripeaux,à la haine.

Les excréments sont fous de quelques petits dieux et ensanglantent les mémoires, remplissent les ergastules, allument les bûchers, tourmentent les esprits éclairés des astronomes comme les scientifiques, les poètes, les artistes, les philosophes qui ne cherchent, en tâtonnant, qu'à améliorer le sort de leurs frères humains et leurs prescrits des drogues médicales tels que les neuroleptiques qui aboutissent parfois à une toxicomanie.                                                                                             

L’ignorance aime les intégristes de tout horizons et de toute bannière, car ils ont nié que la terre tournait, et puis, d'avoir empêché le monde de tourner rond.

La peur adore la Politique, la technologie et le commerce mondialiste des ministres religieux car ils maintiennent leurs ouailles dans les ténèbres épaisses de l'invalidité, sous couvert de divulguer la lumière Divine, par LEURS vérités.

La maladie accroît le sentiment d’insécurité par l’intermédiaire des valeurs qu'elle professe.

La mort encourage les faux prêtres à bénir les armes des soldats, de laisser graver leurs devises sur les lames des tortionnaires SS, des yatagans, des moudjahiddins, des fous d’Alquaïda, des machettes du Rwanda aux kriss du Sri Lanka, des bombes de Belfast aux roquettes de Sarajevo, des baraquements des chambres à gaz d’Auschwitz ou graver sur ma boîte aux lettres avec comme inscription « GAY JEW ».

La saloperie aime ces petits hommes car ils se torchent avec le sixième commandement de l'Éternel, que beaucoup prétendent représenter.

La déjection donne à manger aux chiens et aux porcs, qui bernent l'opinion publique en invoquant la sainteté de certaines guerres, pour justifier l'asservissement, le meurtre et le génocide, depuis les croisades chrétiennes, jusqu'aux djihads islamiques, et ainsi de contribuer à répandre le sang des femmes et des hommes.

La paresse paie les aumôniers militaires pour qu’ils perpétuent la sinistre collusion du sabre et du goupillon et cautionnent l'oeuvre alarmante des baroudeurs.

La souillure raffole des théologiens car ils pérennisent des histoires à dormir debout, et prennent les enfants de Dieu pour des canards sauvages.

La douleur est amie avec les monastiques car elle avance à visage masqué afin de mieux opprimer les nations et semer la mort au nom de la vie éternelle et la haine au nom de l'amour.

Le tartre déjeune avec la gale car elle aime confondre le péché et le plaisir.

La saleté dîne avec les prélats de bénitier car ils imposent leurs conceptions d'éducation familiale, alors qu'ils n'ont ni épouse ni enfants déclarés. 

L’infamie incite les faux dévots de toutes les confessions, de toutes croyances, de toutes superstitions, à reléguer la femme et les homosexuels au rang d'une créature fautive, imparfaite, impure, car notre holocauste est à jamais marqué par notre souillure originelle.

La rage vit dans le Shéol et considère la femme et les minorités comme un/des être/s inférieur/s et domestique/s auquel/s elle interdit la liberté de vivre sans l'autorité écrasante de son maître, le mal.

L’impatience bande pour le viol qui lapide, qui éventre ou qui égorge selon l'anathème du jour, et qui enferme dans un couvent, ou dans quelque gynécée pour vestales, les âmes.

L’abjection recherche les bigots pour qu’ils mettent en avant un conservatisme ridicule et une tartuferie qui n’est plus à démontrer, une fausse compassion et une charité qui, tout compte fait, ne réconforte qu’eux-mêmes.

Raphaël SCHÄRER

                                                                                                                                                                                                                                          

27 septembre 2005

L'île

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Mon île se délite

L’érosion gagne l’intérieur, repousse ses limites

Elle ne sait plus où sont ses bords

Mon regard se meure sur son aurore

Mon île croise au large

Les rythmes « caresse d’eau », siestes de Lotophage

Cordons de galets pétrolifères, elle s’éteint dans la colère

Seule, circonscrite d’empreintes d’algues mortes et de pierres

Mon île, assiégée d’espace se déchire

Blanchie de sel, noircie de délire

Grottes joueuses, décalcomanie de nuages

Elle se nome épave, elle n’a plus d’âge

Mon île c’est ma Vie

Née d’un bleu Genèse, elle est synthèse

24 septembre 2005

Droite et gauche

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DROITE: Lorsque tu es tendu, laisse moi t'apprendre à te décontracter

GAUCHE:Il y a des lions dans la forêt et il faut fuir MAINTENANT !

DROITE:Lorsque tu es emporté, laisse moi t'apprendre la patience

GAUCHE:Quand tu seras calmé j'arrêterai aussi de bouger au montoir !

DROITE:Lorsque tu es myope, laisse moi t'apprendre à voir

GAUCHE:Viens découvrir où je me cache dans les quarante hectares de mon domaine !

DROITE: Lorsque tu réagis vivement, laisse-moi t'apprendre à être réfléchi

GAUCHE:Si j'insiste à ne pas faire ce que tu demandes c'est que j'ai mal, dois-je me cabrer pour que tu comprennes ?!

DROITE:Lorsque tu es en colère, laisse-moi t'apprendre le self-control

GAUCHE:Si tu continues à être injuste, un jour je vais m'inventer une boiterie !

DROITE:Lorsque tu te sens supérieur, laisse-moi t'apprendre le respect

GAUCHE:Tu veux voir ce que ça fais six cent kilos de "YAHOO ON Y VA"; quand je suis bien inspiré

DROITE: Lorsque tu te regardes le nombril, laisse moi t'apprendre à lever les yeux

GAUCHE:SOIS ATTENTIF ou je le serais à ta place, je t'ai déjà parlé des fauves dans la forêt !

DROITE: Lorsque tu es arrogant, laisse moi t'apprendre l'humilité

GAUCHE:Je te rappelle que tu ne fais pas le poids ! Et si je montais moi aussi sur mon grand cheval !?

DROITE: Lorsque tu es solitaire, laisse-moi être ton compagnon

GAUCHE:Et si on restait ensemble pour dîner, je veux bien partager mon picotin ! Mieux, allons faire une ballade côte à côte, comme de vieux copains !

DROITE: Lorsque tu es fatigué, laisse moi porter ton fardeau

GAUCHE: Prends garde à bien m'harnacher et tu verras que six cent kilos de grains, c'est vite déchargé !

DROITE: Lorsque tu dois apprendre, laisse moi être ton enseignant

GAUCHE: Après tout, je suis ton cheval

Raphaël SCHÄRER

29 septembre 2004

CA PUE

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Ça pue, vous ne trouvez pas? Ça pue les élections, ça pue le boulevard Helvétique et la rue de Berne, ça pue le plateau de télévision, la tendance Ferazzi fric,le resto wine bar à la mode, ça pue la grande prostituée de droite!

Ca pue l'insignifiance, le gigolo de la réclame, le vendeur de cul, l'assimilation douce, les mèches à Camille Raie , ça pue la couche Pine qui baisote cher Blo qui investit à l’étranger !

Ca pue les socialistes de gauche qui sont à droite, la Bush d'égout aux États, les transe -  porcs communistes genevois, la Sharon qu’est stone en Israël, le gringo en Irak, le pétrole en Arabie américaine, la France en Hexagone, la grande folle en Angleterre, le néo-spaghetti en Italie, la Pute "IN" en Tchétchénie et la misère de la guerre invisible en suisse...

Ca pue à la grandeur de la planète, la pute de luxe en Sierra Leone, le touriste pédophile à Bangkok,le voyageur du sexe à l'Est, la finance Calviniste Evangélique Fondamentaliste de droite à Genève, les beaux dollars à Pékin, les détournements de Mobutu en Afrique, les banques mafieuses aux Caïmans et au Liechtenstein.

Bon, j'arrête, mais ça pue pareil! J'en r'viens pas, ça p'us de sens.
Je ne sais pas si c'est moi qui ai le nez qui voque, mais je trouve que plus il voque, plus ça pue.

Ma chienne, qui pue elle aussi (moins que la Politique de droite quand même...), semble trouver ça parfait, elle se régale de tant d'odeurs que j'ai parfois quelques difficultés à la museler.

L'autre soir, elle s'est mise à japper comme un molosse de ruelle et je me demandais ce qui lui prenait. Que voulez-vous, elle est comme ça ma cerbère! Ce qui l'excite n'est pas direct, elle préfère genre la madame qui promène son cul sur les boulevards de Varsovie et le caniche frisé qui frétille du derrière devant chez moi à Champel. 

Et elle n'est pas sélective, elle aime tout ce qui se couche, même le pain !  Mâle et femelle confondus; au fond, c'est une profiteuse sans vergogne, une individualiste de la santé pharmaco-financière Bâloise et parfois, quand je la regarde, je la trouve très... tendance, très pute, très...conne!

Quand j'vous dis que ça pue, ce n’est pas des farces! Sur ma rue, ça sent la merde enrobée de sucre et nous sommes au moins deux, ma chienne et moi, à humer l'odeur des ti-sacs du parti vert le long de la chaîne du trottoir...

Chu quand même pas fou bordel!

Qui c'est qui les laisse là, hein? Et qu’est ce qu'y il a dedans?
J'ai regardé une fois, pour voir; c'est brun et ça sent... comment dire, sorte de mélange de pèteux gentrifiés et de Banque Nationale suisse Givandanienne. Des sacs excédentaires seraient conservés et partiraient en fumée.Les partis de ce fait, demande aux nouveaux arrivants de l'assurance invalidité de suivre leurs conseils pour à nouveau remplir leurs caisses.

Merci petit peuple pour monter aux flambeaux et protéger les invalides étiquettés schyzophrènes, psychotiques, bi-polaires, borderline, névrotiques ,les oubliés du système psychiatrique, les souffrants, les homosexuels, les lesbiennes et les toxicomanes qui sont opprimés par la science de droite psychiatrique et ignorante!

Has been l'Etat de droite et le département de la santé publique !
Has been Couche culotte pin et ses sbires !
Has been la POLITIQUE DE DROITE, qu'elle........ Belle idée !

Sais pas pourquoi, mais la plupart des nouveaux résidants de ma rue n'aiment pas l'odeur des pauvres autour. Même que pour s'en prémunir à long terme, ils augmentent les loyers, se disant qu'ils vont finir par décâlisser ces crisses de malades-là... Et après, quand ces derniers déménagent avec leurs sacs verts, frigidaires au dos, ils rénovent les maisons, plantent des fleurs dans les parterres et se promènent en liesse, heu….en laisse aux Eaux-Vives  (Merci Monsieur Stern), tard le soir, avec le chien-chien, des ti-sacs blancs, et le monsieur de  pute et soumise!

On dirait qu'y a du monde qui ne veut plus rien sentir, même leur propre merde; scellés au latex, ils cherchent à atteindre l'inaccessible odeur, c'est-à-dire le non sentant. Cette semaine , je me suis ramassé à Belle idée, un après-midi de grande première cinématographique. Non mais, faut vraiment aimer sentir pour suivre le beau grand conseil de droite jusque-là. C'est d'ailleurs en revenant que je décidai de réagir fortement. Je me suis dit o.k! ça pue le pédé-boomer droitié paumé, faut faire avec, mais c'est pas une raison pour se laisser envahir par les émanations barbares placardées dans la ville de Genève et dans le reste de la Suisse et....du monde !

C'est l'institution médicale de droite qui est médicalisée. Les fous se sont les Politiciens radicaux et les engendreurs de science psychiatrique extrémiste !

J'ai réfléchi et la seule solution logique que j'ai trouvée pour contrer le fumet fumier est de puer plus fort que lui, de combattre les tarlouzes médiatiques avec des boulets d'une telle fétidité que même les p'tits copains de la montagne, comme Ecône par exemple, vont frétiller du nez là-bas et se dire qu'il n'aurait pas dû écrire que ma mère est une truie et une lesbienne. Ils n'auraient jamais dû écrire et prendre position sur l'homosexualité, les étrangers et les opprimés de mon pays.

C'est vrai qu'on était une grosse famille et pas riche par-dessous le marché. Pourtant, à ma souvenance, je n'ai jamais humé les relents du mépris, du racisme, de la xénophobie, de l'homophobie, ni cette odeur fétide de soumission à la science puissante droitière de la psychiatrie lourde. On ne collaborait pas chez nous, même que mon PAPA et ma maman étaient contre la puanteur de l'Empire, les vapeurs du Griffin's Club... et pour la liberté.

Merci Natan Mélèk ! Merci Martin Luther King !

Et ça sentait bon dans ma rue, les pommes de routes fumantes ne nous dérangeaient pas les narines et personne n'aurait pensé à suspendre un sac sous la queue d'un cheval. Par respect peut-être?

L'hiver, nous nous servions des pommes gelées quand nous n'avions pas de rondelles et les games de hockey duraient longtemps, parfois jusqu'à la brunante. Lorsque l'une d'elles nous éclataient d’en face, nous en choisissions une autre, la plus ronde et la plus belle que nous pouvions trouver. Le lendemain matin, après le passage du laitier ou du boulanger, les moineaux étaient bien contents, autant pour la chaleur que pour le déjeuner.

Alors, par civisme, en guise de partage, toute la colonie pépiait en choeur, odeur d'époque

Je ne suis pas nostalgique, mais un peu quand même, des fois, quand ça pue trop. L'échelle de valeur repose sur la mémoire de l'enfance, telles les assises d'une maison et lorsque je sens devant et derrière, en haut et en bas, il m'arrive parfois de pleurer de colère, ou d'un sourire de tendresse... comme tout un chacun.

Et je dis tout de même que les gros bourgeois qui clament haut et fort ne jamais regarder derrière sont des ordures, qui scellent au silicone le couvercle de leur propre poubelle, c'est tant mieux. Et pour être sûr que personne ne va se mettre à fouiller dedans, ils s'assoient dessus, avec une caisse de Tornare au caviar, les poches pleines et le coeur vide.

Et pour être tout à fait honnête, je vous dirais que des fois, je pue moi aussi. Quand je vais acheter des bananes chez Migros par exemple, ou des trucs chez Coop... Je me jette un coup d'oeil aux vitrines et sous mon chapeau menteur, prétentieux, littéraire...

Je me trouve tellement-tellement con, que j'en r'viens pas! Mais au moins, quand je pue, je l'sais, et c'est voulu.

C'est ma façon à moi de me protéger contre certaines images qui me sont devenues intolérables... comme ce gentil rastaquouère cocaïnomane que j'ai vu passer l'autre jour avec une tête en acier et un écran dans l'oeil.

A la place du coeur, à Cornavin...Ou au fion à Lausanne !

Une boulette pendait dans son froc, le gars avait un cable optique plogué dans rondelle et un gode texan qui gonflait son entre-jambe, même que les flics, rapport qualité prix, le trouvaient sexy au max!
Ce dernier pet de drogue était de trop.

Ma ville, nos villes s'arrangent ! Surtout au bord du Rhône, en bas de Cornavin et à plainpalais, surtout près du MAD à Lausanne !

Je sais, c'était pour montrer que je ne suis qu'un petit homme populaire femministe  parmi les hommes et que je peux dégager si nécessaire, si l'envie m'en dit... Seul hic, je suis un protégé !

C'est ça qui pue, la pression de la droite, mais c'est pas une raison pour arrêter de sentir.
J'ai le pif du vieux vétéran, qui en a humé d'autres et je suis plutôt optimiste quant à l'à venir; Je peux déjà flairer le bon vent de Porto Alegre entre les Amériques, les odeurs nouvelles qui pénètrent les coeurs et les esprits, le refus de L'acceptation globale, du consommateur averti, de la soumission inodore, de la dictature de la sécurité, de la tolérance bébète... du p'tit marchand Calviniste prétentieux qui n'aime pas du tout, du tout la chicane...

Je flaire qu'il vaut mieux s'occuper de ses p'tites affaires de gauche, avec sa p'tite auto, son p'tit boulot, son p'tit condo... un film porno... un rail de coco et Moutino  pour brasser ses p'tits gigolos, dans sa toute, toute petite cité dortoire facho de droite.....Ô que dis-je?

Les plus beaux chants sont des chants de revendication (Léo Ferré), et d'espoir; la rue appartient à ceux qui marchent et qui gueulent. Y'a encore plein de beau monde dehors, des beaux kids aussi, full-plein d'idées... et des grands-pères au nez bleus, sur le pont des Générations... qui ont planqué quelques grenades!

Allez camarades femmes petites, grandes, grosses, maigres, blondes, rousses ou brunes! Amigos ou froleïn, ti-goy de Palestine, de Cuba ou d'ailleurs, sidéens, punks, skins et marginaux, homosexuels, autistes de toute banière, savants, artistes et oubliés du monde psychiatrique.

C'est pas parce que Bush et compagnie a mauvaise haleine qu'il faut se boucher les narines!

Et en attendant des vents meilleurs: Bonnes élections !

JE VOUS AIME MON PEUPLE, SOYEZ LIBRE !

RAPHAËL SCHÄRER

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