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Le blog de Raphaël Schärer, eunuque du Roi
29 septembre 2004

CA PUE

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Ça pue, vous ne trouvez pas? Ça pue les élections, ça pue le boulevard Helvétique et la rue de Berne, ça pue le plateau de télévision, la tendance Ferazzi fric,le resto wine bar à la mode, ça pue la grande prostituée de droite!

Ca pue l'insignifiance, le gigolo de la réclame, le vendeur de cul, l'assimilation douce, les mèches à Camille Raie , ça pue la couche Pine qui baisote cher Blo qui investit à l’étranger !

Ca pue les socialistes de gauche qui sont à droite, la Bush d'égout aux États, les transe -  porcs communistes genevois, la Sharon qu’est stone en Israël, le gringo en Irak, le pétrole en Arabie américaine, la France en Hexagone, la grande folle en Angleterre, le néo-spaghetti en Italie, la Pute "IN" en Tchétchénie et la misère de la guerre invisible en suisse...

Ca pue à la grandeur de la planète, la pute de luxe en Sierra Leone, le touriste pédophile à Bangkok,le voyageur du sexe à l'Est, la finance Calviniste Evangélique Fondamentaliste de droite à Genève, les beaux dollars à Pékin, les détournements de Mobutu en Afrique, les banques mafieuses aux Caïmans et au Liechtenstein.

Bon, j'arrête, mais ça pue pareil! J'en r'viens pas, ça p'us de sens.
Je ne sais pas si c'est moi qui ai le nez qui voque, mais je trouve que plus il voque, plus ça pue.

Ma chienne, qui pue elle aussi (moins que la Politique de droite quand même...), semble trouver ça parfait, elle se régale de tant d'odeurs que j'ai parfois quelques difficultés à la museler.

L'autre soir, elle s'est mise à japper comme un molosse de ruelle et je me demandais ce qui lui prenait. Que voulez-vous, elle est comme ça ma cerbère! Ce qui l'excite n'est pas direct, elle préfère genre la madame qui promène son cul sur les boulevards de Varsovie et le caniche frisé qui frétille du derrière devant chez moi à Champel. 

Et elle n'est pas sélective, elle aime tout ce qui se couche, même le pain !  Mâle et femelle confondus; au fond, c'est une profiteuse sans vergogne, une individualiste de la santé pharmaco-financière Bâloise et parfois, quand je la regarde, je la trouve très... tendance, très pute, très...conne!

Quand j'vous dis que ça pue, ce n’est pas des farces! Sur ma rue, ça sent la merde enrobée de sucre et nous sommes au moins deux, ma chienne et moi, à humer l'odeur des ti-sacs du parti vert le long de la chaîne du trottoir...

Chu quand même pas fou bordel!

Qui c'est qui les laisse là, hein? Et qu’est ce qu'y il a dedans?
J'ai regardé une fois, pour voir; c'est brun et ça sent... comment dire, sorte de mélange de pèteux gentrifiés et de Banque Nationale suisse Givandanienne. Des sacs excédentaires seraient conservés et partiraient en fumée.Les partis de ce fait, demande aux nouveaux arrivants de l'assurance invalidité de suivre leurs conseils pour à nouveau remplir leurs caisses.

Merci petit peuple pour monter aux flambeaux et protéger les invalides étiquettés schyzophrènes, psychotiques, bi-polaires, borderline, névrotiques ,les oubliés du système psychiatrique, les souffrants, les homosexuels, les lesbiennes et les toxicomanes qui sont opprimés par la science de droite psychiatrique et ignorante!

Has been l'Etat de droite et le département de la santé publique !
Has been Couche culotte pin et ses sbires !
Has been la POLITIQUE DE DROITE, qu'elle........ Belle idée !

Sais pas pourquoi, mais la plupart des nouveaux résidants de ma rue n'aiment pas l'odeur des pauvres autour. Même que pour s'en prémunir à long terme, ils augmentent les loyers, se disant qu'ils vont finir par décâlisser ces crisses de malades-là... Et après, quand ces derniers déménagent avec leurs sacs verts, frigidaires au dos, ils rénovent les maisons, plantent des fleurs dans les parterres et se promènent en liesse, heu….en laisse aux Eaux-Vives  (Merci Monsieur Stern), tard le soir, avec le chien-chien, des ti-sacs blancs, et le monsieur de  pute et soumise!

On dirait qu'y a du monde qui ne veut plus rien sentir, même leur propre merde; scellés au latex, ils cherchent à atteindre l'inaccessible odeur, c'est-à-dire le non sentant. Cette semaine , je me suis ramassé à Belle idée, un après-midi de grande première cinématographique. Non mais, faut vraiment aimer sentir pour suivre le beau grand conseil de droite jusque-là. C'est d'ailleurs en revenant que je décidai de réagir fortement. Je me suis dit o.k! ça pue le pédé-boomer droitié paumé, faut faire avec, mais c'est pas une raison pour se laisser envahir par les émanations barbares placardées dans la ville de Genève et dans le reste de la Suisse et....du monde !

C'est l'institution médicale de droite qui est médicalisée. Les fous se sont les Politiciens radicaux et les engendreurs de science psychiatrique extrémiste !

J'ai réfléchi et la seule solution logique que j'ai trouvée pour contrer le fumet fumier est de puer plus fort que lui, de combattre les tarlouzes médiatiques avec des boulets d'une telle fétidité que même les p'tits copains de la montagne, comme Ecône par exemple, vont frétiller du nez là-bas et se dire qu'il n'aurait pas dû écrire que ma mère est une truie et une lesbienne. Ils n'auraient jamais dû écrire et prendre position sur l'homosexualité, les étrangers et les opprimés de mon pays.

C'est vrai qu'on était une grosse famille et pas riche par-dessous le marché. Pourtant, à ma souvenance, je n'ai jamais humé les relents du mépris, du racisme, de la xénophobie, de l'homophobie, ni cette odeur fétide de soumission à la science puissante droitière de la psychiatrie lourde. On ne collaborait pas chez nous, même que mon PAPA et ma maman étaient contre la puanteur de l'Empire, les vapeurs du Griffin's Club... et pour la liberté.

Merci Natan Mélèk ! Merci Martin Luther King !

Et ça sentait bon dans ma rue, les pommes de routes fumantes ne nous dérangeaient pas les narines et personne n'aurait pensé à suspendre un sac sous la queue d'un cheval. Par respect peut-être?

L'hiver, nous nous servions des pommes gelées quand nous n'avions pas de rondelles et les games de hockey duraient longtemps, parfois jusqu'à la brunante. Lorsque l'une d'elles nous éclataient d’en face, nous en choisissions une autre, la plus ronde et la plus belle que nous pouvions trouver. Le lendemain matin, après le passage du laitier ou du boulanger, les moineaux étaient bien contents, autant pour la chaleur que pour le déjeuner.

Alors, par civisme, en guise de partage, toute la colonie pépiait en choeur, odeur d'époque

Je ne suis pas nostalgique, mais un peu quand même, des fois, quand ça pue trop. L'échelle de valeur repose sur la mémoire de l'enfance, telles les assises d'une maison et lorsque je sens devant et derrière, en haut et en bas, il m'arrive parfois de pleurer de colère, ou d'un sourire de tendresse... comme tout un chacun.

Et je dis tout de même que les gros bourgeois qui clament haut et fort ne jamais regarder derrière sont des ordures, qui scellent au silicone le couvercle de leur propre poubelle, c'est tant mieux. Et pour être sûr que personne ne va se mettre à fouiller dedans, ils s'assoient dessus, avec une caisse de Tornare au caviar, les poches pleines et le coeur vide.

Et pour être tout à fait honnête, je vous dirais que des fois, je pue moi aussi. Quand je vais acheter des bananes chez Migros par exemple, ou des trucs chez Coop... Je me jette un coup d'oeil aux vitrines et sous mon chapeau menteur, prétentieux, littéraire...

Je me trouve tellement-tellement con, que j'en r'viens pas! Mais au moins, quand je pue, je l'sais, et c'est voulu.

C'est ma façon à moi de me protéger contre certaines images qui me sont devenues intolérables... comme ce gentil rastaquouère cocaïnomane que j'ai vu passer l'autre jour avec une tête en acier et un écran dans l'oeil.

A la place du coeur, à Cornavin...Ou au fion à Lausanne !

Une boulette pendait dans son froc, le gars avait un cable optique plogué dans rondelle et un gode texan qui gonflait son entre-jambe, même que les flics, rapport qualité prix, le trouvaient sexy au max!
Ce dernier pet de drogue était de trop.

Ma ville, nos villes s'arrangent ! Surtout au bord du Rhône, en bas de Cornavin et à plainpalais, surtout près du MAD à Lausanne !

Je sais, c'était pour montrer que je ne suis qu'un petit homme populaire femministe  parmi les hommes et que je peux dégager si nécessaire, si l'envie m'en dit... Seul hic, je suis un protégé !

C'est ça qui pue, la pression de la droite, mais c'est pas une raison pour arrêter de sentir.
J'ai le pif du vieux vétéran, qui en a humé d'autres et je suis plutôt optimiste quant à l'à venir; Je peux déjà flairer le bon vent de Porto Alegre entre les Amériques, les odeurs nouvelles qui pénètrent les coeurs et les esprits, le refus de L'acceptation globale, du consommateur averti, de la soumission inodore, de la dictature de la sécurité, de la tolérance bébète... du p'tit marchand Calviniste prétentieux qui n'aime pas du tout, du tout la chicane...

Je flaire qu'il vaut mieux s'occuper de ses p'tites affaires de gauche, avec sa p'tite auto, son p'tit boulot, son p'tit condo... un film porno... un rail de coco et Moutino  pour brasser ses p'tits gigolos, dans sa toute, toute petite cité dortoire facho de droite.....Ô que dis-je?

Les plus beaux chants sont des chants de revendication (Léo Ferré), et d'espoir; la rue appartient à ceux qui marchent et qui gueulent. Y'a encore plein de beau monde dehors, des beaux kids aussi, full-plein d'idées... et des grands-pères au nez bleus, sur le pont des Générations... qui ont planqué quelques grenades!

Allez camarades femmes petites, grandes, grosses, maigres, blondes, rousses ou brunes! Amigos ou froleïn, ti-goy de Palestine, de Cuba ou d'ailleurs, sidéens, punks, skins et marginaux, homosexuels, autistes de toute banière, savants, artistes et oubliés du monde psychiatrique.

C'est pas parce que Bush et compagnie a mauvaise haleine qu'il faut se boucher les narines!

Et en attendant des vents meilleurs: Bonnes élections !

JE VOUS AIME MON PEUPLE, SOYEZ LIBRE !

RAPHAËL SCHÄRER

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