29 septembre 2005
Le passage
Tes yeux couleur saphir investissent mon opacité
Ton regard meurt sur mon aurore et ne change pas
Ton or est à moi, il discerne, il badine
Tes cils de diamants surprennent ma genèse
Iris bleutée parcourant ma nuit
Tes visions s’endiguent sur l’amplitude de mes galaxies
Ta chantignole est le soutien de mon armature
Tes lèvres d'écume apostrophent mon enchantement
Ta vigilance franchis ton infini et ne s’arrête pas
Ton olfaction m'apprend ton parfum d'iode
Ta moelle est à moi
Ton cœur joins mon âme, mes larmes sont à toi
Raphaël SCHÄRER
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